C’est un des pilotes français dont le nom est familier à tous les connaisseurs du rallye des années 1970 – 1980 mais que l’on connaît paradoxalement assez peu bien que son palmarès ait de quoi faire beaucoup d’envieux.
Jean-Louis est une sorte d’oxymore, quelque peu introverti en dehors de la voiture, on ne peut plus extraverti à l’intérieur. Il a disputé son premier rallye, le Picardie 1967, comme coéquipier de Claude Saint-Germain, un neveu par alliance qui possédait une R8 Gordini, mais il a immédiatement compris que sa vraie place était derrière le volant, car, comme il le dit lui-même, cette place de coéquipier ne l’avait absolument pas enchanté.
Il prend donc le volant, au Touquet en 1967 et le quitte pour son 188ème et dernier rallye en compétition le Costa Smeralda au printemps 1983. Jean-Louis a emmené dans le baquet de gauche des noms très connus comme Pierre Thimonnier, Jacques Jaubert, Vincent Laverne, Jean Bernard Vieu… Mais le coéquipier dont le nom vient immédiatement à l’esprit dès que l’on évoque Jean-Louis, c’est Jean-François Fauchille.
Il reviendra vingt ans plus tard dans le milieu automobile, pour un plaisir différent, gagnant le surnom de « Maestro », amicalement donné par la communauté des amateurs de VHC.
Si son terrain de prédilection était le sud-est hexagonal, il s’est toutefois aventuré dans toutes les régions françaises et à même franchi les frontières pour aller courir à la Réunion, en Italie et en Espagne.
©Extrait du texte de Nicole Bonnamour et Jean-François Jacob.